Auteur/autrice : corinne

Télétravail : comment préserver ses yeux ?

La crise sanitaire a été l’occasion pour de nombreuses entreprises de généraliser la pratique du télétravail afin de maintenir leur activité tout en protégeant leurs salariés. Mais cette pratique du travail à distance, souvent associée à un usage important des écrans, n’est pas sans risques pour les yeux. Elle peut notamment provoquer une sécheresse oculaire car on a tendance à moins cligner des yeux lorsque l’on est concentré sur un écran. Quelques réflexes permettent toutefois de limiter ces risques :

  • penser à cligner des yeux souvent en cas d’activité prolongée sur écrans ;
  • utiliser des larmes artificielles pour humidifier ses yeux ;
  • maintenir une distance adaptée entre ses yeux et son écran (40 à 50 cm pour une tablette ou un smartphone et 60 à 70 cm pour un écran d’ordinateur) ;
  • garder la hauteur de l’écran vers le bas pour plus de confort visuel et moins de risques de sécheresse oculaire ;
  • suivre la « règle du 20-20-20 » : faire une pause de 20 secondes toutes les 20 minutes en regardant à 20 pieds ;
  • se déconnecter des écrans au moins deux heures avant d’aller au lit.

Consulter l’article en ligne

 

Déconfinement : comment revenir à un usage modéré des écrans ?

Avec le confinement, l’usage des écrans a considérablement augmenté chez les petits comme chez les grands. Enseignement à distance, activités de loisirs, besoin d’occuper ses enfants pour pouvoir s’adonner aux tâches professionnelles ou domestiques… De nombreux parents ont dû déroger à leurs principes et être plus permissifs sur la pratique des écrans de leurs enfants.

Maintenant que le confinement est terminé et que les enfants retrouvent progressivement le chemin de l’école, il est important de refixer un cadre pour revenir à une pratique numérique plus modérée.

Pour un retour à la normale en douceur, les experts recommandent aux parents d’engager un dialogue avec leurs enfants. Objectif : leur expliquer que le confinement était une période exceptionnelle durant laquelle les règles ont dû être aménagées mais qu’à présent il est temps de retrouver la vie et les règles d’avant : un temps limité d’écrans chaque jour, pas d’écran 1h30 avant d’aller au lit… Pour faire accepter cette transition, rien de mieux que de proposer à ses enfants des activités alternatives aux écrans : lecture, jeux en famille, musique… Mais il est également essentiel de s’interroger sur sa propre consommation d’écrans durant le confinement et de s’imposer des limites pour donner le bon exemple à ses enfants.

Consulter l’article en ligne

 

Ecrans et confinement : comment prendre soin de ses yeux ?

Télétravail, école à distance, activités numériques de loisirs. En cette période de confinement, nous passons de plus en plus de temps sur les écrans, avec à la clé un risque accru de fatigue oculaire. Le Dr Xavier Subirana, membre du conseil d’administration de l’Asnav et vice-président du Syndicat des ophtalmologistes, rappelle les gestes à adopter pour préserver sa vision des effets négatifs de l’hyperconnexion :

  • placer son écran de smartphone à une distance de 33 cm du nez ;
  • en cas d’activité sur ordinateur, veiller à avoir le regard plus haut que l’écran de quelques centimètres ;
  • Ne jamais utiliser un écran dans le noir ni face ou dos à la lumière ;
  • en cas d’activité prolongée sur écrans, penser à faire des pauses régulièrement pour bouger les yeux ;
  • porter ses lunettes en permanence ;
  • prévoir des moments sans écrans dans la journée pour reposer sa vue.

Consulter l’article en ligne

 

Une application pour les piétons accros au portable !

Face à la hausse des accidents impliquant les piétons, la RATP teste durant un mois à Vélizy une nouvelle application dédiée aux « smombies », ces piétons qui gardent les yeux rivés sur leur smartphone au moment de traverser la route.

Baptisée AMY, cette application connectée aux feux tricolores, envoie une alerte sur le smartphone du piéton qui produit différents effets suivant le paramétrage de l’application : diminuer le volume sonore de la musique, amplifier les bruits extérieurs, déclencher une vibration ou une alerte visuelle sur le smartphone. D’autres expérimentations de cette application sont prévues sur des véhicules autonomes et sur des lignes de bus. Cette innovation soulève toutefois une question : ne risque-t-elle pas de déresponsabiliser davantage les utilisateurs de smartphones ? L’expérience le dira.

Consulter l’article en ligne

 

Football : des joueurs professionnels accros aux écrans ?

La déferlante numérique n’a pas épargné le milieu du football professionnel. Tel est le constat alarmant fait par Christophe Galtier, entraîneur du LOSC au sujet de ses joueurs. Selon lui, le phénomène d’addiction des joueurs aux écrans est tellement marqué qu’il n’hésite pas à parler « d’héroïne des année 2020 ». Compte tenu des problèmes de concentration que cette pratique peut poser avant les matchs, il a pris des mesures pour réguler l’usage des téléphones portables : « À une heure du coup d’envoi, il n’y (a) plus de téléphones et plus d’écrans (dans les vestiaires) , c’est-à-dire environ 25 minutes avant de sortir à l’échauffement. »

D’autres responsables de clubs sont également préoccupés par la question, à l’image de Philippe Montanier du RC Lens qui a pris des mesures encore plus radicales pour éviter que la pratique des écrans ne perturbe ses joueurs. Tous les matins, ces derniers se voient ainsi confisquer leurs téléphones jusqu’à la fin de l’entraînement. Ces efforts ont rapidement été suivis d’effets puisque la vie de groupe et les échanges entre les joueurs se sont trouvés renforcés.

Ce phénomène n’épargne aucune équipe. Les anecdotes sur l’usage excessif des écrans par certains joueurs se multiplient aux quatre coins du monde… Plus récemment, Neymar avait même admis avoir appris la mort de Kobe Bryant durant la mi-temps du match opposant le PSG au LOSC !

Consulter l’article en ligne

 

La sédentarité, nouveau fléau chez les jeunes du monde entier

Tel est le principal enseignement d’une étude publiée en novembre 2019 dans la revue médicale The Lancet Child & Adolescent Health.

Les auteurs de cette étude ont compilé des données recueillies dans le cadre scolaire auprès de 1,6 million d’adolescents âgés de 11 à 17 ans issus de 146 pays. Ces derniers ont été interrogés sur leurs dépenses physiques (sport, déplacements actifs, tâches domestiques…). Il ressort que plus de 80 % des jeunes pratiquent moins d’une heure d’activité physique par jour.

De nombreux facteurs peuvent expliquer cette progression de la sédentarité : manque d’informations sur les recommandations officielles, niveau d’équipements insuffisant, augmentation du temps consacré aux écrans… La France ne fait pas figure de bonne élève puisque 87 % des adolescents de 11 à 17 ans ne respecteraient pas les recommandations officielles. Et les filles sont davantage touchées que les garçons par cette progression de la sédentarité.

Un phénomène d’autant plus inquiétant que l’impact de la sédentarité sur la santé est aujourd’hui bien établi : risque accru de surpoids, de maladies chroniques, moindres performances en termes d’apprentissage…

Consulter l’article en ligne

 

Ecrans et enfants : les recommandations du Haut Conseil de la Santé publique

Saisi par le Directeur Général de la Santé en août 2018, le Haut Conseil de la Santé publique vient de rendre public son avis sur l’exposition des enfants aux écrans. Fondé sur une analyse de la littérature scientifique récente sur le sujet, ce rapport met en avant les effets potentiels ou avérés d’une forte consommation d’écrans sur la santé des enfants, parmi lesquels :

  • Sommeil : les effets négatifs d’une forte exposition aux écrans sur la qualité du sommeil sont démontrés avec un niveau de preuve élevé dans de nombreuses études. « L’usage des médias, quel que soit le média, que ce soit juste avant de dormir, mais aussi un usage journalier >2 h après l’école sur chaque support ou 4 h en tout, entraîne significativement une latence d’endormissement ≥ 60 min et un déficit en sommeil ≥ 2 h. Les effets apparaissent après deux heures ou plus d’utilisation par jour et deviennent de plus en plus importants au fur et à mesure que les heures d’utilisation augmentent. »
  • Surpoids: si de nombreuses études associent le temps passé devant les écrans à un risque accru de surpoids/obésité, ce sont surtout les comportements associés à la consommation d’écrans qui sont responsables de cette prise de poids : prise alimentaire augmentée, sommeil plus court et de moindre qualité…
  • Vision: même s’il n’existe pas de consensus scientifique sur les effets négatifs de l’exposition aux écrans sur la vision des enfants et des jeunes, des effets potentiels sont mis en avant dans un certain nombre d’études : gêne oculaire, fatigue oculaire, sécheresse oculaire, maux de tête, vision floue, vision double… De même, une forte exposition à la lumière bleue peut conduire à un stress toxique pour la rétine et provoquer des lésions du cristallin.
  • Développement cognitif: l’analyse des études récentes met en avant des résultats contrastés sur l’impact des écrans sur le développement cognitif et les apprentissages. Toutes mettent toutefois en avant l’importance de l’interaction avec les adultes durant l’utilisation des écrans par les enfants et le fait que les écrans ne remplaceront jamais cette interaction.
  • Santé mentale et bien-être: si certaines études montrent l’effet bénéfique d’une utilisation modérée des écrans pour rompre l’isolement de certains jeunes, d’autres mettent en avant les risques liés à une forte consommation chez certains adolescents vulnérables. Ces divergences soulignent l’importance de l’environnement éducatif et socio-économique ainsi que de la vulnérabilité individuelle. Ainsi, les écrans pourraient être des révélateurs de la vulnérabilité des jeunes.

Sur la base de cette analyse, le HCSP établit certaines recommandations pour limiter l’impact négatif des écrans sur les enfants et les jeunes, parmi lesquelles :

  • interdire les écrans pour les enfants de moins de 3 ans et les écrans 3D pour ceux de moins 5 ans. Il est recommandé d’éviter la présence des écrans dans la chambre des enfants et de ne pas les laisser regarder la télévision une heure avant de se coucher. De même, il convient de sanctuariser les repas en famille qui doivent être des moments de partage sans la présence d’un écran ;
  • accompagner la pratique des écrans en fonction de la nature des écrans (tablette, télévision, jeu vidéo…) et de l’âge des enfants ;
  • trouver le juste équilibre entre interdiction et autorisation en consacrant une part importante du temps de loisirs aux activités hors écrans (activités physiques notamment, en extérieur de préférence pour limiter les risques de myopie).

Consulter l’article en ligne

 

Etude : les parents face à l’épreuve du numérique

Une nouvelle étude réalisée par Médiamétrie pour l’OPEN et l’UNAF fait le point sur le rapport complexe que les parents entretiennent avec les écrans. Cette étude fait ressortir un certain nombre de contradictions et une réelle difficulté à gérer au mieux l’usage des écrans au sein de leur famille dans un contexte de forte pression sociale :

  • des parents plus consommateurs d’Internet que leurs enfants : 96 % des parents surfent sur le web au moins une fois par jour contre 35 % des enfants ;
  • des enfants multi-équipés et de plus en plus tôt : en moyenne, les enfants ont leur première console de jeu à 7,3 ans, leur premier smartphone juste avant 10 ans, leur tablette juste avant 7 ans, et leur ordinateur à 8 ans et demi ;
  • des parents qui anticipent les demandes de leurs enfants en matière d’écrans : seuls 11 % des parents disent avoir été obligés de « céder à une demande insistante » pour le smartphone, et 8 % pour la console de jeu ;
  • des parents soumis à de fortes pressions et pris en étau entre inquiétude et culpabilité à l’idée de mal faire ;
  • mais une réelle volonté de trouver des solutions : de nombreuses stratégies sont mises en place par les parents pour limiter l’usage des écrans de leurs enfants (interdiction, négociation, dialogue, respect des recommandations officielles, volonté de donner soi-même le bon exemple…).

Consulter l’article en ligne

 

Ile-De-France : les jeunes dorment de plus en plus mal à cause des écrans !

C’est un des enseignements clés d’une étude menée par l’Observatoire régional de santé Ile-de-France intitulée « Le sommeil des jeunes Franciliens à l’ère du numérique ».  Cette étude met en évidence la fréquence des troubles du sommeil chez les jeunes d’Ile-de-France : un quart des jeunes Franciliens manque de sommeil ou souffre de somnolence diurne. Un sur 5 souffre d’insomnie chronique. Les jeunes de 15 ans sont les plus exposés à ces troubles du sommeil. Le principal facteur en cause selon cette étude est l’usage intensif des écrans : temps excessif consacré aux activités numériques, usage des écrans avant de dormir pouvant nuire à l’endormissement, réveil la nuit en raison de notifications intempestives…

Il est donc nécessaire et urgent de mener des actions de sensibilisation en direction des jeunes sur les dangers du manque de sommeil : risque accru de dépression, de troubles de relations sociales, d’obésité, de troubles de la santé mentale …mais aussi chute des résultats scolaires.

Consulter l’article en ligne

 

Sédentarité et écrans : un facteur d’obésité majeur chez l’enfant

C’est ce que révèle une étude menée par l’Institut de Barcelone dont les résultats ont été publiés dans la revue Pediatric Obesity. Cette étude qui s’est appuyée sur une cohorte de 1 480 enfants a étudié l’influence de cinq facteurs de mode de vie sur le surpoids de l’enfant entre l’âge de 4 et 7 ans : l’activité physique, le temps de sommeil, le temps passé devant la télévision, la consommation d’aliments d’origine végétale et la consommation d’aliments transformés. Les résultats montrent que la pratique des écrans combine différents comportements malsains favorisant le surpoids chez l’enfant :

  • les enfants les plus exposés aux écrans à 4 ans ont un risque accru de surpoids, d’obésité et de syndrome métabolique à l’âge de 7 ans. A contrario le temps affecté à d’autres activités sédentaires (puzzle, lecture, dessin…) ne semble pas être un facteur favorisant le surpoids ;
  • les publicités télévisées encouragent la consommation d’aliments malsains (gras et sucrés notamment). Or, une forte consommation de produits ultra-transformés à l’âge de 4 ans augmente le risque d’avoir un IMC trop important à 7 ans ;
  • on sait que l’usage des écrans se fait souvent au détriment de l’activité physique et du sommeil. Or, les études montrent que 45 % des enfants dormant insuffisamment sont en surpoids.

D’où la nécessité pour les parents d’inciter leurs enfants dès leur plus jeune âge à délaisser les écrans pour adopter un mode de vie sain : temps d’écran limité, activité physique régulière, sommeil suffisant, alimentation équilibrée.

Consulter l’article en ligne