Selon le pédopsychiatre Michaël Larrar, l’extrême attractivité des écrans peut entraîner une surconsommation chez les jeunes enfants qui peut nuire à leur développement pour deux raisons principales :
- l’activité virtuelle sur écran peut se substituer à l’échange dans la vie réelle, à la relation aux autres qui joue un rôle fondamental dans le développement des enfants ;
- ce type d’activité crée une surexcitation intellectuelle qui incite l’enfant à y consacrer toujours plus de temps au détriment des jeux traditionnels qui sont pourtant indispensables pour l’aider à interagir avec son environnement et à se construire : jeux qui utilisent les 5 sens pour les plus petits (toucher notamment), puis jeux d’imitation, jeux relationnels, et enfin jeux symboliques (l’enfant invente des histoires et développe son imagination).