Au cours des derniers mois, Internet et les médias se sont fait l’écho d’une théorie portée par certains experts alarmistes et selon laquelle la surexposition aux écrans entraînerait des troubles proches de ceux de l’autisme, à tel point que ceux-ci n’hésitent pas à parler d’autisme virtuel. Le Journal International de Médecine met en garde contre cette théorie aussi fantaisiste que dangereuse. En effet, selon lui, parler d’autisme virtuel revient à :
- créer un amalgame entre autisme et écrans alors que l’autisme n’a rien à voir avec les écrans ;
- blesser et culpabiliser les parents d’enfants autistes ;
- remettre en question le diagnostic posé par de nombreux spécialistes de l’autisme en suggérant qu’il y a aurait de « vrais » et de « faux » autistes.
De nombreux parents d’enfants autistes, soutenus par des spécialistes reconnus de l’autisme, sont montés au créneau pour dénoncer les risques liés à la médiatisation de cette théorie à caractère sensationnel qui génère de la peur plus qu’elle n’apporte des solutions. Car l’enjeu n’est pas tant de mettre au pilori les écrans que de promouvoir leur usage raisonné et raisonnable.