NICOLAS LEVEZIEL – La lumière est perçue par des cellules ganglionnaires de la rétine. Ces cellules ont un pic de sensibilité à 464 nm, situé dans la lumière bleue. Elles transmettent l’information sous la forme d’un influx électrique par le biais de connections neuronales au chef d’orchestre des rythmes circadiens localisé dans l’hypothalamus.
De nombreux facteurs peuvent influencer le rythme circadien, le plus connu étant bien entendu le décalage horaire. Un autre facteur peut également être une exposition nocturne à la lumière artificielle. Ce phénomène se voit chez les oiseaux qui peuvent chanter toute la nuit auprès des zones d’habitations éclairées, mais également chez des personnes amenées à travailler régulièrement le soir sur écran.
Dans ce contexte, l’utilisation des écrans est à éviter en période nocturne puisque des pathologies sont associées à des perturbations des rythmes circadiens.