PIERRE-MARIE LLEDO – Ce n’est pas tant le support que le contenu qui pose problème. Si l’on passe son temps à visionner des événements stupides sans stimulation intellectuelle, ni d’effet de nouveauté, et si les écrans ne nourrissent pas notre désir d’apprendre, le cerveau va s’éteindre petit à petit. Il faut donc apprendre à être sélectif dans les sollicitations liées aux écrans, savoir trier l’utile du futile.
A contrario, on sait que les écrans peuvent être bénéfiques et apporter du confort ou soigner les personnes souffrant de maladies neurodégénératives comme la maladie d’Alzheimer. Ces mêmes écrans peuvent aider à trouver plus rapidement des concepts ou des mots qui leur échappent. Comme souvent, tout est donc une question d’usage.