GERALD KIERZEK – D’abord ce phénomène est relativement récent. Ensuite, il n’existe pas de consensus scientifique sur le sujet. Usage problématique ou addiction ? La communauté scientifique est encore très partagée sur le statut à accorder à la pratique excessive des écrans. De plus, les pouvoirs publics ont d’autres priorités de santé publique sur lesquelles ils se sont engagés dans le cadre de la stratégie nationale de santé publique définie pour la période 2018/2022 : lutte contre des facteurs de risque majeurs (tabagisme, alimentation déséquilibrée, alcool) qui représentent des coûts financiers et sociaux colossaux, élargissement de la couverture vaccinale, préservation de l’efficacité des antibiotiques, amélioration de la prise en charge des maladies chroniques, développement du dépistage…
Pourquoi aucun organisme de santé publique n’a-t-il pris la parole sur les écrans jusqu’à présent ?
- Date: 29 janvier 2018